On a tous et toutes déjà pris du paracétamol, de l’aspirine ou de l’ibuprofène dans l’espoir de soulager une douleur. Pas besoin d’aller consulter, on en retrouve toujours dans son sac ou son placard à pharmacie en cas de besoin. Mais ça n’est pas parce que ces médicaments sont en vente libre qu’ils ne présentent pas de risques. Comme tous les médicaments, ils peuvent présenter des contre-indications, provoquer des effets secondaires et, en cas de mauvais usage, des effets indésirables. Voici donc quelques conseils pour éviter les mauvaises surprises !
• Limiter les interactions
La prise simultanée de certains médicaments peut diminuer leur efficacité ou entraîner des effets secondaires indésirables. Et les compléments alimentaires ne font pas exception à la règle. L’exemple le plus connu est celui du millepertuis, conseillé en cas d’anxiété, et qui diminue l’efficacité des pilules contraceptives. Pour éviter cela, demandez systématiquement conseil à votre pharmacien.ne ou votre médecin avant de prendre un médicament sans ordonnance.
• Éviter le cumul
La prise de plusieurs médicaments en simultané expose également au risque de surdosage. Par exemple, certains médicaments en vente libre contiennent du paracétamol aux côtés d’autres molécules. Si vous prenez déjà du paracétamol, vous devez donc calculer la quantité totale que vous ingérez par jour pour ne pas dépasser la dose maximale.
• Changer ses habitudes pendant la grossesse
Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, ne prenez aucun médicament sans avis médical, même s’il est disponible sans ordonnance. Par exemple, une seule prise d’ibuprofène peut avoir des effets toxiques sur le fœtus. Il est donc très fortement déconseillé à partir du 6e mois de grossesse. Idem pour certains compléments alimentaires et huiles essentielles.
Et dans tous les cas, si la douleur persiste, il faut aller consulter sans tarder !